Midi à 13 h

Depuis quelques années, certaines pratiques d’intervention délaissent l’approche axée sur les facteurs de risque et visent plutôt à renforcer les facteurs de résilience chez les jeunes hébergés. En ce sens, les résultats préliminaires d’une étude visant à cibler les facteurs de résilience présents chez les jeunes fugueurs hébergés en centre de réadaptation seront présentés. 

Conférencière | Mme Sophie Couture, chercheure. Professeure au département de psychoéducation de l’Université de Sherbrooke, membre régulière du Groupe de recherche et d’intervention sur les adaptations sociales de l’enfance (GRISE) et chercheuse régulière à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté (IUJD–CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Ile-de-Montréal).

Midi à 13 h

Bien que des traitements fondés sur des données probantes existent pour les troubles de l'alimentation, de nombreuses personnes atteintes de troubles de l’alimentation ne bénéficient pas de ceux-ci. La formation de cliniciens non spécialisés en première et deuxième ligne de soins, par le biais de programmes de transfert de connaissances dirigés par des experts, peut efficacement améliorer l'accès à ces traitements.  

Conférencière | Mme Linda Booij, chercheuse. Professeure titulaire à l’Université McGill, psychologue et directrice de la recherche et du développement académique du Continuum des troubles de l’alimentation de l’Institut Douglas.

Midi à 13 h

Le dépistage du cancer du sein par mammographie chez les patientes de 50 ans et plus est essentiel pour prévenir cette maladie et sauver des vies en le dépistant rapidement. Toutefois, comme tout outil de dépistage, il engendre des effets négatifs tels que le surdiagnostic et les faux positifs. En moyenne, plus de 50% des mammographies positives (qui démontrent une masse) mènent à une biopsie négative. Ceci a beaucoup d’impact sur la patiente et également pour le système de santé. Nous avons découvert un nouveau biomarqueur lié au cancer du sein et qui permet d’améliorer la précision de la mammographie. Dans notre étude, nous diminuons de 20% ces biopsies faussement positives. 

Conférencier | Dr Jean-Sébastien Paquette, clinicien-chercheur. Médecin de famille depuis plus de 20 ans au CISSS de Lanaudière et chercheur régulier au Centre de recherche en santé durable VITAM. Il s'implique dans l'enseignement en tant que professeur médecin adjoint sous octroi au département de médecine de famille et de médecine d'urgence de l'Université Laval.

Midi à 13 h

Cette présentation vise à partager les résultats d’une recherche qualitative réalisée auprès d’adolescentes pris en charge par la DPJ ayant vécu des agressions sexuelles intrafamiliales dans un contexte de traumas relationnels précoces. L’étude porte sur les représentations mentales et les processus de mentalisation de ces adolescentes. Les résultats mettent en lumière comment ces jeunes perçoivent et élaborent leurs relations avec les figures parentales ainsi que leur compréhension des expériences traumatiques qu’elles ont vécues, dont les agressions sexuelles. 

Conférencière | Mme Jessica Duclos, étudiante au doctorat en psychologie clinique de l'enfant, de l'adolescent et des parents à l’Université de Sherbrooke, sous la direction de M. Miguel M. Terradas, psychologue clinicien, professeur titulaire au Département de psychologie de l’Université de Sherbrooke et chercheur régulier à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté. (IUJD–CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Ile-de-Montréal)

Midi à 13 h

L’accès à un médecin de famille reste un défi majeur, avec un nombre croissant de patients sans médecin. Ces patients peuvent contacter le GAP pour être orientés vers un professionnel de la santé, mais la demande dépasse largement l’offre disponible. Pour améliorer l’accès aux soins des patients orphelins souffrant de plaintes musculosquelettiques, une étude pilote propose de les orienter directement vers un physiothérapeute plutôt que vers un médecin. L’objectif de cette initiative est de vérifier si cette approche peut réduire les consultations médicales tout en étant sécuritaire et efficace. Un groupe de patients sera ainsi traité en physiothérapie, tandis que le groupe contrôle sera évalué en médecine de famille. Cette étude souligne l’importance de la collaboration entre les différents professionnels de la santé pour optimiser les soins et répondre aux besoins croissants de la population. 

Conférencière | Dre Valérie Charbonneau, médecin de famille. Diplômée de l'Université de Montréal en médecine familiale en 2015, Dre Valérie Charbonneau est médecin de famille et médecin enseignant au GMF-U du Sud de Lanaudière depuis près de 10 ans.